La Covid qui vous transforme en centenaire.

Je n’ai pas fait d’étude à proprement parler sur le sujet, mais plusieurs personnes que je connais, que j’accompagne, ont présenté les mêmes profils. C’est suffisant pour que cela m’interpelle.
Vous attrapez la Covid. Forme non grave. Fièvre et symptômes pendant une à deux semaines.
Puis, plus rien.
Plus rien d’apparent.
Jean et son fils Thomas, 15 ans, l’ont eue début janvier. Ils ont, aujourd’hui, le sentiment d’être seulement au début du printemps. Ils savent, rationnellement, être en mai. Mais ont besoin de réfléchir pour le savoir vraiment. Pour eux, 3 mois ont disparu. Ils ont vécu un gap temporel.
Pas exactement disparu.
Ce sont passés, sans qu’il ne se passe rien.
Ce sont passés, à ne rien faire.
Ce sont passés, à attendre que le temps passe.
Ce sont passés, à visionner des séries.
Ce sont passés à jouer à des jeux en ligne.
Les idées d’autres activités avaient purement et simplement disparu.
Certes, chacun d’entre eux occupait son poste, l’un de lycéen, l’autre de commercial. Mais sans entrain, sans énergie et, surtout, sans aucune idée ni créativité.
Le sentiment d’avoir 100 ans.

Sana a vécu la même chose. Elle a attrapé la Covid début avril. S’est demandé si elle ne présentait pas de symptôme dépressif, ayant perdu l’envie de tout. Pas plus fatiguée que cela. Eteinte.

De même Raphaëlle. Covid en avril. Qui se sent encore alourdie d’un poids l’empêchant de faire quoi que ce soit avec entrain.

Déprime ? Dépression ? Coup de mou ?
Avant de consulter un psychologue, ce qu’on fait ces quatre personnes en venant me voir, demandez-vous si la Covid n’en est pas responsable et s’il ne faut pas, tout simplement prendre votre mal en patience.